Par magalie boisvert
La planète s’invite à l’université est un sousgroupe du mouvement La Planète s’invite au Parlement (LPSU) qui vise à faire entrer les préoccupations environnementales au Parlement, qu’il soit fédéral ou provincial. Comme le nom l’indique, LPSU est ancré au cœur de la communauté universitaire (et dans notre contingent, à l’UQTR). C’est la puissante vague de LPSU, inspirée par les Fridays for Future connus grâce à Greta Thunberg, qui a rassemblé le 15 mars dernier 150 000 manifestant.e.s à Montréal et près de 800 personnes à Trois-Rivières à la même date. C’est ce même groupe qui a organisé l’une des plus grande marche que Trois-Rivières ait connue le 27 septembre dernier, avec 4000 personnes submergeant les rues trifluviennes, à marcher pour la planète et pour un futur vert.
Le 15 mars, ainsi que le 27 septembre, et peutêtre d’autres dates à venir, La planète s’invite à l’université – UQTR organisera des grèves pour le climat, car nous estimons qu’il est inutile d’étudier maintenant si notre énergie et nos idées pourraient être plutôt investies dans une lutte qui menace l’humanité toute entière.
Les revendications de La planète s’invite à l’université – UQTR sont centrées sur ce sur quoi les universités peuvent agir. Ainsi, nous demandons :
1. Aux gouvernements d’établir un programme d’éducation à l’écologie et de sensibilisation à la crise climatique, en partenariat avec des jeunes citoyens et citoyennes;
2. Aux gouvernements d’adopter une loi climatique qui, à l’aide de la décroissance, force l’atteinte des cibles recommandées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius. Le GIEC demande que la réduction des émissions mondiales de CO2 soit de 50% d’ici 2030, que les émissions nettes de CO2 soient de zéro en 2050, en plus de d’exiger une réduction de près de 50% des émissions de méthane d’ici 2050;
3. . Aux institutions d’enseignement une plus grande transparence concernant leurs investissements, le retrait des investissements
dans les énergies fossiles et la tenue d’un bilan carbone institutionnel afin de pouvoir cibler les plus grandes sources d’émission de GES en vue de les réduire.
4. Aux gouvernements de respecter la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, jusqu’à consultation des communautés autochtones concernées.
Vous avez des questions ou vous aimeriez vous impliquer? Contactez-nous via notre page Facebook La planète s’invite à l’université – UQTR ou via notre adresse courriel lpsu. uqtr@gmail.com.