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Le 29 décembre de l'année dernière, l'ancien Premier ministre israélien Netanyahou est revenu au pouvoir avec le soutien des partis politiques d'extrême droite. Le sionisme religieux et le pouvoir juif, dont les dirigeants ont encouragé la violence vigilante, la ségrégation raciale, l'annexion de la Cisjordanie et la déportation des Israéliens et des Palestiniens « déloyaux », forment ensemble le troisième bloc le plus important de la Knesset et ont obtenu des postes ministériels clés. 

La dernière fois que Netanyahu était au pouvoir, il a consacré la loi israélienne sur l'État-nation, profondément raciste, et a tenté d'annexer
illégalement des parties importantes de la Cisjordanie occupée. Son gouvernement actuel s'est engagé à accélérer l'annexion et a publié une déclaration de principes affirmant que le peuple juif a un droit « exclusif » sur toutes les terres situées entre le fleuve et la mer, comme si les Palestiniens n'existaient pas.

Le plus troublant, c'est que le nouveau gouvernement israélien a mis la vie et la sécurité des Palestiniens entre les mains des figures les plus extrêmes de l'extrême droite et du racisme dans la politique israélienne :


• Itamar Ben Gvir, du Pouvoir Juif, est un partisan du mouvement fasciste kahaniste. Il y a deux ans, il avait chez lui une photo du terroriste juif Baruch Goldstein, qui a assassiné 29 Palestiniens dans la mosquée Ibrahimi d'Hébron en 1994. Il a pointé une arme sur des manifestants palestiniens à Sheikh Jarrah, déclarant à la police : « S'ils lancent des pierres, tirez-leur dessus ». En tant que nouveau ministre israélien de la sécurité nationale, Ben Gvir a désormais le contrôle des agences de police qui opèrent à la fois en Israël et dans les TPO.
  
• Bezalel Smotrich, du sionisme religieux, est un colon extrémiste. Il a promu l'annexion totale de la Cisjordanie, a défendu la ségrégation raciale dans les maternités et s'est dit « fier d'être homophobe ». Dans le nouveau gouvernement, Smotrich a reçu un contrôle sans précédent sur l'infrastructure de l'occupation, ce qui lui permet de contrôler la politique concernant à la fois les colons israéliens et les Palestiniens de Cisjordanie.
  
• De nombreux autres membres de la coalition gouvernementale ont également des opinions anti-palestiniennes extrêmes et racistes, prônant la violence contre les Palestiniens et menaçant même d'une seconde Nakba.
  
  

Malgré le danger évident que le gouvernement extrémiste d'Israël représente pour les Palestiniens, le Premier ministre Trudeau et le ministre des Affaires étrangères Joly ont quand même émis des félicitations chaleureuses, exprimant le désir de travailler ensemble - sans aucune mention de leur extrémisme ou de leurs projets d'annexion.

Le gouvernement canadien doit prendre une position claire et sans ambiguïté contre le programme dangereux et illégal d'Israël.Participez à notre campagne par courriel pour dire aux responsables canadiens de boycotter le gouvernement d'extrême droite et extrémiste d'Israël. Le Canada doit expulser l'ambassadeur d'Israël et refuser de rencontrer les représentants du régime d'extrême droite d'Israël, y compris le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères.

Pour plus d'information, voir les ressources additionnelles de CJPMO :

• L'épisode du podcast CJPME Debrief : « A quel point le nouveau gouvernement d'extrême-droite d'Israël est-il dangereux ? (w/ Natasha Roth-Rowland of +972 Magazine) », 16 décembre.
• Communiqué de presse de CJPMO : Expulser l'ambassadeur d'Israël pour envoyer un message au gouvernement d'extrême-droite d'Israël, 21 décembre.
• Fil de discussion sur Twitter : « Voici 9 actions urgentes et significatives que Justin Trudeau doit prendre pour protéger les droits de la personne », 29 décembre.
• CJPMO cité dans le Maple, « Le Canada accueille le nouveau gouvernement d'Israël malgré les avertissements internes d'extrémisme d'extrême droite », 4 janvier.