La Syrie au bord de l’éclatement

Syrie : Au bord de l’éclatement Selon l'ONU, la guerre civile en Syrie aurait déjà fait plus de 70 000 morts et plus d'un million de réfugiés. Pris entre le régime dictatorial de Bachar A lAssad et des rebelles armés dont certains sont des radicaux, les civils écopent …comme toujours. Qu'elle est l'origine de la crise?   Le conflit syrien s'inscrit dans la mouvance du printemps arabe, mais il a assez vite dégénéré en guerre civile, notamment parce que les deux camps jouissent de puissants appuis extérieurs. Le conflit est aussi teinté par la lutte que se livrent depuis quelques années les musulmans de confession sunnite (soutenus par les pétromonarchies saoudienne et qatari, alliées des États-Unis) et ceux de confessions chiite, druze, et alaouite (soutenus par l'Iran).   Qui soutient les rebelles syriens? Loin d'être unis, les rebelles poursuivent parfois des objectifs très différents. Constitué de déserteurs de l'armée syrienne, de citoyens exaspérés mais également de combattants djihadistes reliés à Al Qaïda, le camp des rebelles est armé et financé, entre autres, par les royaumes du Qatar et de l'Arabie Saoudite. Le voisin turc est également soupçonné de faciliter des livraisons d'armes avec l'aide des États-Unis.

Qui soutient le régime d'Al Assad?

Le régime syrien reçoit quant à lui le soutien indéfectible de l'Iran soucieux de la survie politique d'un allié précieux dans son combat contre la domination occidentale au Proche-Orient. La Russie, qui y voit un enjeu géopolitique majeur, soutient également le régime Al Assad, lequel lui concède en retour l'utilisation d'une base navale à Tartous. Enfin, le puissant mouvement Hezbollah libanais, allié traditionnel du régime syrien, serait également présent sur le terrain pour y protéger des sites religieux et autres installations. Comment limiter les dégâts?   En août dernier, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, qualifiait ce conflit de  «guerre par procuration entre grandes puissances». Avec raison, puisque l'avenir du régime Assad est déterminante quant aux pouvoir d'influence des grandes puissances dans cette région. Seule une ferme volonté des grandes puissances visant «contraindre» les parties à négocier une sortie de crise peut mettre fin à cette guerre qui perdure et épargner le maximum de vies humaines. Le gouvernement syrien sur la «liste de la honte» de l'ONU   L'Organisation internationale des Nations Unies (ONU) a dénoncé le gouvernement syrien comme étant «l'un des pires sur sa liste annuelle «de la honte» où figurent les protagonistes des pays en conflit où les enfants sont tués, torturés et forcés à combattre.» Dans le rapport sur les enfants dans les conflits armés, l'ONU affirme que «les soldats syriens ont torturé et exécuté sommairement des enfants, et se sont servi de certains d'entre eux âgés d'à peine huit ans comme de «boucliers humains» au cours de leurs opérations contre les rebelles». Pour en savoir plus www.cs3r.org

www.lenouvelliste.ca

http://www.lapresse.ca/voyage/destinations/asie/syrie/

http://www.radio-canada.ca/sujet/monde-arabe

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_syrienne

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2012/CS10769.doc.htm